Comment faire le bon choix de formation

Quand on commence à chercher les formations en France, généralement ce n’est pas parce qu’on veut aller en France mais parce qu’on cherche simplement LA formation qui n’existe pas chez nous ou à avoir une autre expérience que ceux qui font ça ici. Gardez toutes ces informations car dans chaque article, vous aurez plus d’éléments pour préparer votre entretien Campus France, des informations qui nous auraient échappées pendant la rédaction de l’article en question !

Pourquoi aller en France ?

Avant de commencer la longue recherche des formations qui pourraient nous intéresser, il faut vraiment se poser la question de : Pourquoi la France ? Sachez que les formations que vous visez existent certainement dans d’autres endroits sur Terre. En effet, vous pouvez envisager le Canada, l’Allemagne (bien que c’est plus difficile pour la langue) ou la Belgique. Et encore, ce ne sont que des suggestions.

Alors, il faut vraiment se poser la question, pourquoi chercher cette formation en France et nulle part ailleurs. C’est une question hautement importante pour préparer votre entretien Campus France. Alors, essayez de répondre à cette question dès le début et n’attendez pas le dernier moment pour chercher des réponses toutes prêtes sur internet.

Plusieurs raisons peuvent faire pencher la balance vers la France. En effet, on maitrise déjà la langue (pour ceux qui n’ont pas sécher les cours de français) et nos études sont déjà en français (on se posait la question sur l’intérêt des tests de langues vu que nos cours sont déjà en français, mais vu notre niveau, c’est plus compréhensible). De plus, la Tunisie, le Maroc ou l’Algérie ont une culture assez similaire à la culture française (on a presque envie de dire merci à la colonisation ?).

Revenons à l’essentiel. Quand on débarque en France, on se sent moins dépaysé que si on débarquait en Egypte par exemple alors que ce dernier pays est arabe et on partage les mêmes valeurs. Disons que c’est à cause de l’immigration en masse qu’on se sentira moins étranger.

Se poser les bonnes questions

Après avoir déterminé les raisons qui nous poussent à aller en France en particuliers, on doit se poser les bonnes questions par rapport à la formation qu’on vise. La première question concerne notre propre vision. Bien qu’on devrait se poser cette question avant même d’entamer nos études universitaires dans notre propre pays, parfois ce n’est qu’au moment de partir qu’on commence à vraiment choisir.

Ce n’est pas grave si vous aviez fait de la finance pour vous rendre compte que ce qui vous passionne c’est le marketing. Mieux vaut tard que jamais. Sachez que partir à l’étranger est déjà une épreuve difficile. Alors, partir sans vraiment aimer ce qu’on veut risque de bien compliquer les choses et on finit toujours par se demander ce qu’on a fait si on arrive déjà à partir car il faut beaucoup de passion pour pouvoir la montrer aux formations et aux agents.

La passion, c’est essentiel, on est d’accord. Toutefois, quand on est passionné de collectionner les timbres, ce ne sera jamais un métier payant. Alors, il est temps de parler de la demande du marché. Partir en France, qu’on soit boursier ou non, demande beaucoup d’argent et de sacrifices. Il faut toujours rentabiliser tout ça. Il faut penser à un métier qui recrute après ou avoir un vrai plan de carrière, que vous devriez également expliquer aux agents lors d’un entretien, voire même montrer aux décideurs pour intégrer votre formation.

Enfin, je vous demanderai de vous assoir et de faire de l’introspection. Partir à l’étranger, s’arracher de sa famille et amis, commencer une nouvelle vie et perdre ses repères n’est pas facile pour tout le monde. Demandez vous si vous êtes assez fort pour supporter tout ça. Demandez vous si vous pouvez le faire et si vous arriverez à tenir bon loin des vôtres.

Faire le bon choix !

Ces questions essentielles posées, nous allons maintenant parler du choix de la formations elle-même. Tout ce dont on vient de parler reste dans les généralités. Là, on va entrer un peu dans les détails de chaque formation et je vous rappelle que vous pouvez nous laisser des messages pour qu’on puisse vous répondre spécifiquement. N’oubliez pas de visiter notre présentation pour comprendre pourquoi nous avons tous ces conseils pour vous et pourquoi nous sommes bien placés pour y répondre.

Critères de choix d’une formation

Pour certaines personnes, le choix de la formation est évident. En effet, elles savent exactement laquelle choisir et pour la ou lesquelles postuler. Pour d’autres, c’est moins évident. Quand on sait qu’une formation peut exister sous différentes formes et qu’elle peut être adoptée par plusieurs établissements, là, on sera un peu perdu. Alors, en voici quelques conseils pour vous aider à faire le bon choix et ce, selon votre niveau ou le niveau que vous visez !

On a déterminé ici 4 types de formations que vous pouvez intégrer en France. Si vous trouvez qu’on est passé à côté de quelque chose, laissez-nous un commentaire et on y remédiera. Pour ces formations, ce sont les principales qui poussent les gens à venir ici.

Formation professionnelle :

La première formation est la formation professionnelle. Si en Tunisie, Maroc et Algérie, on manque cruellement de centres de formations étatiques et que ces mêmes centres ne sont pas bien perçus, en France la formation professionnelle est une formation des plus importantes et croyez-nous, les professionnels sont ceux qui coutent le plus cher et ceux qui subissent le taux de chômage le plus bas. Alors, n’ayez aucune honte à partir étudier de la pâtisserie ou de la plomberie.

Pour faire votre choix entre les centaines d’établissements en France, il faut regarder 3 critères essentiels. D’abord, il faut choisir un établissement reconnu. Lisez les témoignages des anciens étudiants de l’établissement et regardez les statistiques qui vous donneront une idée sur l’embauche. Voyez également si les diplômes sont certifiés par l’état ou non et si la formation est en partie étatique et non pas 100% privée.

Ensuite, il faut chercher le cout de la formation. Si pour l’enseignement supérieur les prix sont fixés, pour les formations professionnelles, c’est à l’établissement de fixer ses prix. Alors, ce n’est pas forcément une formation qui rentrera dans vos frais. Faites attention à ce détail hautement important.

Enfin, sachez que les pays tels que la France cherchent surtout des étudiants hautement qualifiés. Les formations professionnelles ne sont pas toujours accueillantes pour les étrangers. Alors, si vous visez l’hôtellerie par exemple, préparez bien votre argumentaire pour votre visa car on ne sera pas forcément content d’avoir plus de concurrence sur le marché du travail français.

Licence :

Là, on rentre dans le premier palier des études universitaires. La licence n’est pas forcément faite pour les nouveaux bacheliers. En effet, on peut faire un changement de parcours et postuler pour une deuxième licence. Là, on a deux choix : soit on commence dès la première année, soit au milieu. Les critères changent selon ce qu’on va faire. Dans les deux cas, il faut toujours viser des formations qu’on veut, avoir un choix cohérent (ne pas partir sur finance et sciences infirmières par exemple) et garder un ou deux choix d’universités pas très sélectives (le nord par exemple qui n’attire pas forcément les français).

Si vous allez commencer la licence dès la première année, sachez que vous êtes en concurrence avec tous les bacheliers français. Il faut donc entrer dans le cadre de la licence que vous visez et avoir un bac en adéquation avec le domaine choisi. N’oubliez pas de bien préparer vos lettres de motivation et votre CV. Gardez en tête que les français ont presque tous fait des petits boulots durant le lycée et que vous devriez avoir de très bonnes notes pour pouvoir concurrencer des CV pareils.

Si vous êtes dans le deuxième cas, vous avec moins de pression. En effet, les universités n’ont pas vraiment de quota et peuvent choisir de vous accepter ou non selon votre profil. Si vous avez commencé votre licence dans votre pays d’origine, il faut avoir validé la ou les premières années avec une bonne moyenne, avoir vos crédits et savoir expliquer pourquoi vous faites le choix de continuer ailleurs.

Master :

C’est le niveau qui attire le plus d’étudiants étrangers en France et ce, de tous les pays. Sachant que le cout des études reste relativement le moins cher par rapport aux autres pays européens (ça a tout de même changé), la concurrence est très rude. D’abord, vous êtes des centaines à postuler pour 20 ou 30 places. Ensuite, alors que les français ont le droit de postuler pour tous les masters, vous n’en avez que 7, sans compter le nombre de mots restreint pour la lettre de motivation. Il ne vaut mieux pas se louper.

Pour faire votre choix, commencez par 1 ou 2 choix qui vous intéressent vraiment. Ensuite, pour les autres, cherchez les formations les moins sélectives, dans des endroits que les français n’apprécient pas spécialement et où la ville a besoin de jeunes comme vous. Si vous gardez en tête ces trois critères, vous êtes bon !

Doctorat :

Ce n’est pas la formation la plus évidente. Faire un doctorat en France nous met devant deux situations différentes. Soit, vous postulez pour un contrat doctoral qui vous assure un salaire et des heures de travail avec le laboratoire, soit vous postulez pour une thèse que vous proposerez et qui sera acceptée ou non.

Dans le premier cas, les places sont vraiment limitées et vous devriez avoir un super CV pour pouvoir concurrencer les autres professeurs, chercheurs et ceux qui ont déjà fait leurs preuves. Vous devriez savoir convaincre un jury de votre efficacité et de vos talents et que vous pouvez leur apporter une valeur ajoutée.

Dans le deuxième cas, vous devirez soit avoir des ressources financières soit trouver un organisme de financement et des bourses. Il faut aussi trouver un encadrant et une faculté qui accepte de vous accorder le droit de soutenir votre thèse. Il faut aussi convaincre ces derniers de l’importance de votre thèse pour la recherche.