L’année dernière, le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’Union Européenne. Malgré les nombreux avantages de cette décision, cette séparation engendre des effets négatifs, notamment dans le domaine de l’éducation. Quelles sont ces conséquences indéniables qui atteignent, non seulement les Français, mais aussi les Britanniques ?
Une chute des inscriptions des étudiants européens dans les universités britanniques
Depuis le 23 juin 2016, les universités britanniques ont constaté une baisse de 7% sur les inscriptions des étudiants venant de l’Union Européenne. La faculté de Cambridge enregistre une chute de 14% des inscriptions. On constate la même situation en Angleterre 6%, 2%en Ecosse, 5 à 7% au Pays de Galles.
Continuer son parcours universitaire au Royaume-Uni est très onéreux alors que le « programme Erasmus » est un concept totalement gratuit. Il consiste à effectuer des échanges gratuits,tout au long de l’année, avec les enseignants des universités britanniques.
Par conséquent, les étudiants étrangers (Norvège, Islande, Liechtenstein, Turquie et Macédoine) et membres de l’UE perdent cette unique opportunité. La perte de bourses et aides financières, sont également des conséquences inévitables sans oublier l’accroissement du coût sur place.
Les effets négatifs du Brexit sur la vie des britanniques
Dorénavant, il est difficile pour un ressortissant Britannique de circuler dans les pays membres de l’UE. Les procédures pour obtenir un VISA deviennent plus complexes alors qu’un simple document d’identité suffit auparavant. La réduction du pouvoir d’achat des Britanniques est inéluctable étant donné que la valeur de la livre, monnaie locale connaît une baisse face à l’euro.
Ainsi, les étudiants au Royaume-Uni doivent débourser une somme d’argent considérable pour passer des vacances dans le territoire Européen lors des congés scolaires. D’un autre point de vue, le Brexit entraine également la délocalisation de certains emplois particulièrement au niveau des banques. Environ 1000 à 4000 personnes pourront être licenciées de la banque américaine selon le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon.
Une négociation de l’accord toujours en cours
Pour trouver des solutions, des négociations ainsi que des évènements de rebondissement auront lieu durant l’année 2017.Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union Européenne supervise les divers accords. Par ailleurs, la notification du retrait du Royaume-Uni au sein de l’Union Européenne n’est pas encore officielle.
La première ministre, Theresa May, prévoit le retrait définitif avant fin mars 2017. D’ici octobre 2018,avant les élections européennes qui auront lieu fin mai 2019, les négociations d’attente devraient être enfin finalisées.
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