Les étudiants qui viennent d’obtenir leurs Bac sont de plus en plus préoccupés sur la compétence de l’institution supérieure qu’ils vont fréquenter. Cette inquiétude se justifie par le fait que l’enseignement supérieur est le pilier qui va leur garantir une meilleure vie professionnelle. Le choix de la route à poursuivre devient ainsi un avant-goût de la bataille à livrer une fois dans l’univers des géants.
Les critères à étudier pour comparer les Universités
Tout le monde connait l’existence des institutions pas très nettes qui délivrent des faux diplômes. Or, celles reconnues par les communautés compétentes n’ont pas toutes la même capacité de faire réussir. Distinguer les universités frauduleuses des vraies n’est pas le grand problème. La difficulté réside sur l’analyse des critères qui vont définir qu’une faculté est habituée à avoir de bons résultats.
Les taux de réussite sont les premiers à prendre en compte pour jauger la compétence d’une école. Le ministère de l’Éducation a adapté un système de calcul qui détermine la valeur ajoutée d’un établissement d’enseignement supérieur. Ce calcul se base sur la comparaison du taux de réussite réel et le taux évalué. On dit que la valeur ajoutée est positive en cas de supériorité du taux de réussite réel. Elle est négative dans le sens inverse où le taux estimé est au dessus du pourcentage de la réussite. Il est préférable d’examiner ces résultats seulement au passage de L1 en L2 après lequel la plupart des étudiants renoncent à leur licence. Ils ont aussi tendance à rejoindre un établissement non-universitaire après ce passage. L’autre facteur qui doit être scruté de près est la pédagogie avec les soutiens qui l’accompagnent. Aussi, il vaut mieux effectuer cette comparaison sur les trois dernières années consécutives.
Bons résultats pour les campus plus ou moins modestes
Une enquête a été faite récemment pour publier les statistiques de réussite en trois ans. Elle a pour but de faire savoir aux nouveaux bacheliers les facultés qui pourront leur faciliter la réussite en licence. D’autre part, c’est un moyen pour les étudiants de ces bâtiments de connaitre le rang où ils se trouvent. Le résultat obtenu est d’ailleurs surprenant, car les quatre premières sont des petites structures.
Ainsi, l’institution qui a enregistré le plus de réussite se situe à Albi dans la région du Tarn. C’est l’Institut national universitaire Champollion qui n’accueille que 4 000 étudiants par ans. Les 87 % de son effectif sont en licence et il a une moyenne de 13,6 points de valeur ajoutée.
Avec 12,22 points, l‘Université d’Angers dont le nombre d’étudiant s’élève à 21 900 se trouve à la deuxième place.
Les 14 700 étudiants de la faculté de Clermont-Ferrand 1 ont fait gagner 11,8 points à leur établissement. Cette belle performance lui permet d’avoir une place sur le podium.
Enfin, l’Université de Corse est une surprise en récoltant 9,4 points et devance les grands instituts supérieurs français. Elle occupe la quatrième place des meilleurs résultats avec seulement 3 700 universitaires.
Les Universités de la capitale, quant à elles, affichent des résultats plus ou moins convaincants. Paris 2, 3, 5 et 11 ont des taux de réussite inférieurs aux espérances. Quatre autres ont obtenu des taux réel positif, mais pas suffisant si on se réfère aux résultats attendus. Paris 6 et Paris-Est Marne-la-Vallée se trouvent respectivement huitième et neuvième sur le classement. A la quinzième place se trouve Versailles Saint-Quentin suivie de près par Paris 10. Quatre universités classées dans les 500 facultés les plus prestigieuses du monde se situent au bas du tableau. Lille 2 et Lille 3 sont dernière et avant-dernière, tandis que les universités d’Aix-Marseille et de Strasbourg sont 66 ème et 69 ème.
En bref, faites le bon choix et n’oubliez pas que votre réussite dépend aussi de votre persévérance.
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